L’offensive aérienne sur l’ancienne capitale économique syrienne s’est poursuivie, samedi 28 décembre. Au moins 25 personnes sont mortes dans les raids de l’armée sur un marché et près d’un hôpital, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
« Les raids ont visé un marché bondé où les gens achètent des légumes et des appareils électroménagers, ce qui explique le grand nombre de morts », a indiqué la Commission générale de la révolution, un réseau de militants. « Le bilan pourrait s’alourdir car il y a des dizaines de blessés », signale l’OSDH.
L’ONG fait état de « barils d’explosifs » largués sur le quartier rebelle de Tariq al-Bab dans l’est de la ville, une technique que le régime ne reconnaît pas officiellement, mais dont le recours est jugé moins coûteux que l’usage de missiles.
Le régime en a également largué dans les environs de la prison d’Alep, à la périphérie nord de la ville, assiégée depuis avril par le Front Al-Nosra (jihadiste) et des groupes rebelles islamistes qui cherchent à en prendre le contrôle.
Selon l’OSDH et les militants, la campagne de bombardements aériens a fait plus de 400 morts en deux semaines dans les quartiers rebelles d’Alep. Cette offensive a été condamnée par les pays occidentaux et des organisations internationales, tandis que le régime a expliqué viser des « terroristes » parmi les civils.